Membre du comité du syndicat du bâtiment de la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB), Gustave Berger était égelement membre de la Ligue d’action du bâtiment (LAB) et du groupe Le réveil de Genève. Il fut blessé le 9 novembre 1932 lorsque la troupe avait tiré contre une manifestation antifasciste (voir Bösiger). En février 1936 il fut condamné à 15 jours de prison suite à une action de démolition de taudis menée par la LAB. En novembre 1936 il partit comme volontaire en Espagne et s’enrôla dans les Brigades Internationales. Après les évènements de mai 1937, il se refugia en France. Rentré en Suisse en 1939, il fut condamné par un tribunal militaire. Il resta ensuite actif au syndicat FOBB dirigé par Lucien Tronchet.
Il refusa par la suite de participer à des commémorations organisées par les anciens brigadistes, ceux ci taisant la participation des volontaires non communistes.
Gustave Berger est mort à Genève en 1999.