Louis Chaloin militait vers 1905-1906 dans les milieux libertaires de Grenoble (Isère) et se consacrait surtout à la propagande antimilitariste ; ami de Sorrel, il prenait une part active à la direction de la Bourse du Travail, dominée par les syndicalistes révolutionnaires. En 1907, il les suivit à la nouvelle Union des syndicats ouvriers de Grenoble et de l’Isère et, en décembre 1909, devint son trésorier, alors même que le secrétariat passait au socialiste Badin ; pendant les années suivantes, il assura la présence de l’élément libertaire dans le mouvement syndical dauphinois au sein d’une direction où les militants de la SFIO avait reconquis la majorité.
Louis Chaloin est mort à Saint-Egrève (Isère), le 17 décembre 1965