Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

KÖRNER, Wilhelm

Né le 8 avril 1869 à Köthen Anhalt (Saxe) — mort le 14 janvier 1896 — Allemagne — France — Genève
Article mis en ligne le 13 mai 2011
dernière modification le 9 septembre 2024

par R.D.
Wilhelm Koerner

Originaire de Köthen-Anhalt (Allemagne), Wilhelm Körner (orthograpfié aussi Koerner et prénommé parfois Auguste Ferdiinand) étudiait à Zurich en 1888 mais retournait parfois dans sa ville animer un groupe anarchiste auquel il apportait de la littérature interdite dans le pays.

En 1890 il était signalé à Genève comme étudiant en philosophie et comme correspodant de journaux anarchistes de Londres et de Paris. Selon l polce il avait été l’auteur des placards affiché pour le 1er mai 1890 et l’un des organisateurs de la manifestation tenue à Florissant.Il était alors "en relations suivies avec tous les nihilistes composant le groupe des proscrits russes résidant à Genève". Il était ainsi signalé : "Agé de 21 ans, taille 1m 74 environ, corpulence mince, cheveux très blonds, imberbe, teint pâle, marques de petite vérole, porte un grand chapeau feutre noir à larges ailes"

Il aurait poursui ses études à Rome (ou à Milan ?) quand il fut arrêté, lors du 1er Mai 1891, en compagnie notamment d’Amilcare Cipriani. et sans doute expulsé.

Il fut délégué au congrès socialiste international de Zurich en 1893. Aà Genève il fut remarqué par la police mors d’une réunion du groupe anarchiste socialiste allemand, le 19 février 1894 à la Brasserie Theuss, à laquelle assistèrent quelque 250 personnes.
Puis Wilhelm Koerner fut répétiteur à l’orphelinat de Cempuis dirigé par Paul Robin. Malgré une grave maladie de cœur, il fut expulsé de France le 31 juillet 1894 par arrêté du préfet de l’Ain

Au moment de sa mort à Genève le 14 janvier 1896, Koerner, qui était en contact avec J. Groos, était en train d’achever la traduction allemande du « Discours de la servitude volontaire » de La Boêtie.


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