Originaire de Cöthen-Anhalt (Allemagne), Wilhelm Körner (et Koerner) étudiait à Zurich en 1888 mais retournait dans sa ville animer un groupe anarchiste auquel il apportait de la littérature interdite dans le pays.
Il était étudiant à Rome (ou à Milan ?) quand il fut arrêté, lors du 1er Mai 1891, en compagnie notamment d’Amilcare Cipriani.
Il fut délégué au congrès socialiste international de Zurich en 1893. Puis Wilhelm Koerner fut répétiteur à l’orphelinat de Cempuis. Malgré une grave maladie de cœur, il fut expulsé de France. Il s’établissait alors à Genève où il fut remarqué par la police mors d’une réunion du groupe anarchiste socialiste allemand, le 19 février 1894 à la Brasserie Theuss, à laquelle assistèrent quelque 250 personnes.
Au moment de sa mort à Genève en janvier 1896, Koerner, qui était en contact avec J. Groos, était en train d’achever la traduction allemande du « Discours de la servitude volontaire » de La Boêtie.
Il y a sans doute identité avec Auguste, Ferdinand Koerner (né le 8 avril 1869 à Cothen (Allemagne) – mort le 14 janvier 1896 à Genève), qui avait été expulsé de France par arrêté du Préfet de l’Ain le 31 juillet 1894.