Né sous le nom de sa mère, Elodie Vaylae (ou Vaylac), Louis Chaix avait été reconnu et légitimé lors du mariage de cette dernière le 30 octobre 1905 avec Marius, Victor Chaix.

En 1916 Louis Chaix avait été ajourné à un an en raison de "faiblesse". Le 28 mai 1917, la commission de réforme de la Seine le classait au service armée et il était incorporé en septembre comme cannonier de 2e classe avant d’êtrer réformé en novembre pour crises d’epilepsies. En avril 1918 il était de nouveau classé au service armée et affecté en mai à un régiment d’artillerie lourde (83e, 85e puis 86e régiment) avant d’être réformé le 24 novembre 1919 à Troyes pour "crises d’epilepsie". Le 30 juillet 1920 i était déclaré "réformé définitivement avec une invalidité de 10%" par la commission de réforme de la Seine.

Le 27 novembre 1920, il se mlariait à Senlis (Oise) avec Jeanne Charlotte Lecas.

Entre 1926 et 1929 Louis Chaix, militant d’un groupe anarchiste de Marseille, collaborait au journal L’Anarchie (Paris). Au début des années 1930 il était membre du groupe d’action anarchiste qui se réunissait à la salle 6 de la Bourse du travail. En 1935 il était membre du groupe “Les Amis de la Revue anarchiste” de Marseille. En janvier 1938 il était membre, avec entre autres Martial Desmoulins, du Comité régional de la Fédération anarchiste provençale (FAP) dont le secrétaire était F. Denegri.

Après la seconde guerre mondiale il militait à la Fédération anarchiste à Marseille. Le 27 janvier 1946, il avait été nommé secrétaire du syndicat CNT du bâtiment et travaux publics de Marseille lors de sa fondation. A la fin des années 1960 il était toujours membre de la CNTF et collaborait à l’hebdomadaire Espoir (Toulouse).

Louius Chaix est décédé à Marseille le 27 janvier 1988.