Frère cadet d’Auguste Thomachot et membre comme lui de l’Association Internationale des Travailleurs, Thomachot (jeune) signa le manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays, en juillet 1870.
Après la défaite de la Commune de Paris, les deux frères vécurent à Genève et furent des administrateurs de La Marmite sociale, restaurant coopératif pour réfugiés.
En 1873, il appartint, ainsi que son frère, à la Section de propagande et d’action révolutionnaire socialiste de Genève.
À l’issue du sixième congrès de l’AIT « anti-autoritaire » qui s’ouvrit à Genève le 1er septembre 1873, il fut, avec son frère et deux autres militants, tous « de nationalité genevoise » dit J. Guillaume, les organisateurs du meeting qui, le 4 septembre, clôtura ses assises. Si l’on en croit un rapport de police du 16 août 1876, le tapissier Thomachot habitait, chemin Duroveray, 53, aux Eaux-Vives, et occupait les fonctions de secrétaire de la Section de propagande.
En 1882 il était membre (ou son frère ?) du Groupe de propagande anarchiste de Paris aux cotés d’Émile Gautier, A. Bérard, E. Baillet, G. Faliés et Molllin entre autres.
Les rapports de police de B a/1285 confondent parfois les biographies des deux frères Thomachot. Il est notamment difficile de préciser si c’est Thomachot « aîné » ou Thomachot « jeune » qui revint à Paris en 1877 et mourut à Ville-Evrard