Après avoir été renvoyé de l’école secondaire où il était élève, Eitaro Wada était entré comme apprenti dans une imprimerie de Tokyo où il apprit le métier d’ouvrier compositeur. Embauché fin 1916 dans une société d’édition, il y fut l’un des dirrigeants de la grève organisée en juillet-août 1919, puis de celle de juillet 1920, organisées par les sociétés ouvrières des ouvriers de la presse. En 1923 il fut l’un des principaux organisateurs de la fusion de la Société pour un juste progrès et de la Société des vrais amis qui aboutit à la constitution du syndicat des ouvriers imprimeurs de Tokyo. C’est lors de cette fusion qu’il rencontra Yasaburo Shimonaka et Sakae Osugi et qu’il collabora avec eux sur des positions anarchistes à la rédaction du journal Rodo Shubo (Hebdomadaire du travail) et, après l’assassinat en septembre 1923 de S. Osugi, de la quatrième série de la revue Rodo Undo (Mouvement ouvrier) avec K. Kondo, K. Wada, G. Muraki et T. Mizunuma.
Puis E. Wada rompit avec l’anarchisme et le mouvement syndical et dans la décade des années 1930 coopéra avec la politique d’implantation du caputalisme en Chine. Après la Seconde Guerre mondiale il fonda avec Shimonaka une imprimerie puis en 1952 mit sur pied sa propre imprimerie.