Francesco Amodeo avait été mobilisé pendant la Première Guerre Mondiale et avait combattu au front. En 1924 il était surveillé par la police pour, avec d’autres compagnons dont Giulio Morandini, avoir récolté des fonds afin d’organiser la défense de Luciano Visentin accusé d’avoir abattu un fasciste. Le 26 novembre 1925 il était l’objet d’un rapport pour avoir pris la parole au cimetière de Venise lors de l’enterrement d’Emilio Ciriello, un anarchiste mort d’une maladie contractée pendant la guerre. Suspecté de faire de la propagande parmi les marins au chômage, et en contact avec Morandini et d’être mebre du Comité de défense libertaire de Rome, , il fut arrêté,condamné à 5 ans d’isolement et envoyé le 27 février 1928 au confinat de l’île Lipari où le rejoindra sa compagne Sarina Riedi.
Remis en liberté le 10 novembre 1932, il continua d’être l’objet d’une surveillance jusqu’à la fin 1941.
A la Libération il fut l’un des organisateurs à Venise du groupe Aldo Perissino adhérent à la Fédération anarchiste italienne (FAI).
Francisco Amadeo est mort à Venise le 22 janvier 1972.