Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ELIZALDE MARTINEZ, Francisco “El ROÑA”

Né à Allo (Navarre) le 2 avril 1898 — assassiné le 9 octobre 1936 — MLE — CNT — Allo & Estella (Navarre)
Article mis en ligne le 6 septembre 2010
dernière modification le 7 août 2024

par R.D.

Francisco Elizalde Martinez avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire. Accusé d’avoir agressé un membre de la Guardia Civil à La Reineta, il fut arrêté à Bilbao en 1923 et condamné en 1926 à une peine de six ans de prison et une autre de dix-huit ans par le Conseil suprême de la guerre et marine. Selon H. Martinez Prieto, qui l’avait croisé à la prison de Larriñaga, il aurait grièvement blessé pendant son incarcération un militant du Parti nationaliste basque (PNV). Il s’était particulièrement distingué dans une polémique avec le cacique nationaliste basque J. A. Aguirre. Puis il avait été blessé lors d’une tentative d’évasion, qui était en fait un piège monté par des partisans de Leroux pour l’assassiner. Depuis la prison il collaborait à La revista Blanca de Barcelone.

Lors de la proclamation de la République en 1931, il aurait été un des premiers à arborer le drapeau républicain à Estella. Francisco Elizalde Martinez, qui est parfois confondu avec José Elizalde Mañen, responsable de la FAI en Catalogne, a été assassiné par les franquistes le 9 octobre 1936 à Estella.


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