Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BERNABE, Antonio

Né à Cuevas de Almanzora (Almeria) en 1905 — mort le 29 décembre 1979 — Mineur ; travailleur du spectacle — MLE — SIA — CNT — Barcelone (Catalogne) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 17 juillet 2010
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Antonio Bernabé avait commencé à travailler dès l’enfance dans les mines de plomb de Mazarron (Murcie). Puis il avait émigré à Barcelone où il avait adhéré à la CNT, d’abord au syndicat des transports puis au syndicat des spectacles dans lequel, pendant la guerre et la révolution, il exerça des postes de responsabilité. Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Après la Libération il milita à la FL-CNT et à la section locale de Toulouse de la Solidarité Internationale antifasciste (SIA). Il y fut souvent le responsable avec sa compagne Marina Llorens des envois de la presse confédérale aux diffuseurs et abonnés.
Au printemps 1950, i ; avait été nommé secrétaire du nouveau comité de relations de la Fédération des spectacles publics de la CNT en exil aux cotés de d’Adolfo Hernandez et de Teodoro Monge (adjoints)

Antonio Bernabé est mort à Toulouse le 29 décembre 1979.


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