Antonio Bernabé avait commencé à travailler dès l’enfance dans les mines de plomb de Mazarron (Murcie). Puis il avait émigré à Barcelone où il avait adhéré à la CNT, d’abord au syndicat des transports puis au syndicat des spectacles dans lequel, pendant la guerre et la révolution, il exerça des postes de responsabilité. Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Après la Libération il milita à la FL-CNT et à la section locale de Toulouse de la Solidarité Internationale antifasciste (SIA). Il y fut souvent le responsable avec sa compagne Marina Llorens des envois de la presse confédérale aux diffuseurs et abonnés.
Au printemps 1950, i ; avait été nommé secrétaire du nouveau comité de relations de la Fédération des spectacles publics de la CNT en exil aux cotés de d’Adolfo Hernandez et de Teodoro Monge (adjoints)
Antonio Bernabé est mort à Toulouse le 29 décembre 1979.