Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CASAS, Joaquim

Né 1 février 1917 à Banolas (Gérone) — mort le 2 février 1980 — FIJL-MLE- CNT — Catalogne Loches (Indre et Loire) & Tarascon-sur-Ariège (Ariège)
Article mis en ligne le 15 décembre 2006
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Issu d’une famille bourgeoise, Joaquim Casas avait adhéré très jeune à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL). Pendant la guerre il a été milicien dans la Colonne Durruti.

Exilé en France à la fin de la guerre, il avait été interné au camp d’Argelès puis enrôlé dans une compagnie de travail. Arrêté par les Allemands, il parvenait à s’enfuir du train qui le conduisait en déportation vers le camp de concentration de Mauthausen. Il s’intégrait ensuite au maquis de Loches (Indre-et-Loire) jusqu’à la Libération.

Militant après guerre de la FL-CNT de Tarascon sur Ariège, il était d’une santé fragile et passera les dernières années de sa vie dans les hôpitaux de Pamiers et de Toulouse avant de décéder à Tarrascon le 2 février 1980 dans les bras de son meilleur ami, José Mercader.