Exilé en France, Martin Vilarrupla, qui résidait 11 rue Sainre Melaine à Rennes, avait été nommé au Comité régional de Bretagne de la CNT lors du plenum régional tenu à Rennes les 24 et 25 juin 1945. Les autres membres du CR étaient Ernesto Baulo (secrétaire), J. Maso, Juan Vilarrupla, Pedro Borras, Jeronimo Araguete et José Rosell. Il était également le responsable à la diffusion des brochures publiées par les éditions Boletin Libertad. Il était en 1947 le directeur de Libertad (Rennes, au moins 79 numéros de 1945 à 1947), l’organe de la CNT en exil de la région bretonne. Il fut l’un des délégués de la FL de Rennes au congrès tenu par la CNT en 1947. Le 4 juin 1947, lors d’une assemblée plénière, il avait été nommé secrétaire adjoint de la FL-CNT de Rennes aux cotés d’Enrique Ordoño (secrétaire), Bernal (trésorier), Esteve (propagande) et Jimeno (solidarité).
L’année suivante il s’installait à Toulouse où, il fut nommé secrétaire à la propagande et à la culture du Secrétariat intercontinental (SI) où il fut l’un de ceux qui encouragea la publication par J. Peirats de « La CNT en la revolucion española ».
En 1950, suite à l’emprisonnement de Peirats, il fut élu secrétaire du SI lors d’une assemblée pleinière tenue à Toulouse. De mai 1951 à juillet 1952 il allait occuper ce poste de secrétaire général du SI ainsi qu’administrateur de la revue Cenit (Toulouse, 272 numéros de 1951 à 1994). M. Vilarrupla fut en 1960 délégué au congrès intercontinental de Limoges où s’effectua la réunification de la CNT en exil.