José Vidaller avait activement participé à la grande grève de l’usine sucrière de Monzon et au mouvement insurrectionnel de décembre 1933. Lorsque les autorités avaient fermé les locaux syndicaux, il fut le signataire de l’acte d’inventaire. Sa mort fut annoncée lors d’un accrochage à Saragosse avec la police : en fait il avait donné ses papiers à un compagnon d’un groupe d’action.
Dès juillet 1936 il s’enrôla dansla colonne Durruti et participa aux combats sur le front d’Aragon. Lors de la militarisation des milices à laquelle il était opposé, il regagna Monzon où il participa au mouvement de collectivisation.
Exilé en France lors de la Retirada, il fut après la Libération militant de la FL-CNT d’Auch et membre de la Fédération collectiviste libertaire. Délégué à de nombreux congrès, il participa notamment à l’assemblée tenue à Auch le 4 mars 1960 par la Commission de relations Aragon-Navarre en exil.
José Vidaller est mort à Auch en août 1972.