Daniel Vidal est le fils de Carmen Sanchez, née le 7 janvier 1938 à Barcelone (Espagne), « sans profession », et de Guy Vidal, né le 27 septembre 1931 à Beauvoisin (Gard), manutentionnaire. Tous deux étaient de sensibilité communiste. Deux sœurs de Daniel Vidal eurent des responsabilités, l’une à la CFDT, l’autre comme élue au CHSCT. Il est marié avec Marielle Velay qui a des responsabilités associatives dans le mouvement des écoles Calandretas où furent scolarisés leurs deux enfants. Quant à lui, il fut co-président de l’Association gestionnaire de l’école Calandreta Aimat Serre de Nîmes en 2001-2003 et secrétaire de la Fédération du Gard des écoles Calandretas de 2006 à 2009.
Son engagement militant fut pour une part le résultat de celui de ses grands-pères, l’un du côté paternel au PC, l’autre du côté maternel comme CNTiste exilé en France.
Après sa terminale, Daniel Vidal devint manutentionnaire (1982), garçon de café (1983), ouvrier agricole (1984), ou encore vendeur-manutentionnaire (1984-1990). Depuis 1995, il est opérateur projectionniste au cinéma Le Sémaphore de Nîmes (Gard).
Collégien et lycéen, il fréquenta entre 1978 et 1980 les organisations communisantes (Jeunesses communistes, JCR, LO) avant de s’en éloigner définitivement à la lecture du livre L’Anarchisme de Daniel Guérin et du Monde libertaire – alors mensuel – qui l’influencèrent fortement. Sa rencontre avec Alain Duthilleul, dit Crapaud, l’amena à adhérer à la Fédération anarchiste en 1984. Il fut alors militant du groupe du Gard puis il participa à tous les groupes locaux de la Fédération anarchiste, dont le groupe Gard-Vaucluse. Il participa plusieurs années durant au travail des secrétariats des relations internationales de la FA, écrivit fréquemment dans Le Monde libertaire, ou traduisit pour ce journal des articles issus de la presse libertaire de langue espagnole. Il prit part à l’organisation du congrès fédéral de Ganges (Hérault) en 2007 et assista à de nombreux congrès, dont ceux d’Angoulême (1991), de Montpellier (1998), de Perpignan (2000), de Besançon (2003) et de Rouen (2005). Il assura l’intérim du mandaté aux relations intérieures, suite à une défaillance de ce dernier, en 2007-2008.
À partir du début des années 1980 il participa à des luttes locales liées à la vidéosurveillance, aux sans-papiers, au nucléaire, aux antennes de téléphonie mobile notamment. Il fut l’un des animateurs d’une émission de radio appelée Émergences et diffusée chaque semaine en 1991-1993 sur une radio indépendante nîmoise, Radio Typ. Enfin, en 2008, il contribua à la création du Collectif Mut Vitz 30, comité de soutien aux communautés du Chiapas zapatiste (Mexique). Il fut coordonnateur des brochures Pour un avenir libertaire (2002) et L’Autogestion anarchiste (2006), parues aux Éditions du Monde libertaire.
De 2010 à 2014, Daniel Vidal a participé activement à la collecte d’informations par le Dictionnaire biographique du mouvement libertaire francophone (Maitron)
ŒUVRE : Paul Roussenq (biographie), Paris, Éditions du Monde libertaire, 1998. De nombreux articles, en particulier dans Le Monde libertaire : « Bagnes en Guyane », fanzine Soleil noir, n° 7, décembre 1991. « Vidéosurveillance, l’œil des pouvoirs »,Le Monde libertaire, n° 1149, 28 janvier-3 février 1999. « L’autogestion, selon Abraham Guillen », Le Monde libertaire, n°1447, 21-27 septembre 2006. « Autogestion : en route vers l’espoir », Le Monde libertaire, 1er juillet 2007.