De juin 1922 à avril 1923, José Vidal Coste, fils de feus Andrés et Rosa Coste, avait travaillé comme domestique dans une ferme de la commune de Pommérols où le régisseur, lors d’une enquête de la gendarmerie (17 juillet 1924), avait remarqué qu’il « avait des idées très avancées, qu’il était plutôt antimilitariste… qu’il ferait tout pour ne pas être soldat »
A l’automne 1924 José Vidal, était employé comme domestique à Pinet (Hérault) où son employeur, un cordonnier, se montrait satisfait de ses services et où il n’avait donné lieu à aucune remarque défavorable. Selon le témoignage d’un patron du café qu’il fréquentait, il y aurait organisé vers le printemps 1924 une réunion d’une trentaine de ses compatriotes et à la fin de laquelle avait été versé de l’argent pour faire de la propagande en faveur d’un compagnon condamné à mort en Espagne (rapport du 17 juillet). Il recevait également depuis Barcelone le journal Solidaridad Obrera.
Il s’était marié le 25 septembre 1922 avec Francisca March à La Palme (Aude) où il travaillait alors comme maçon. Le 23 mai 1923 il avait été arrêté à Perpignan et conduit au service anthropométrique pour vérification.