Ouvrier coiffeur, Joseph Vidal se livra un moment au petit commerce comme marchand ambulant. Vers 1893, il fit un séjpur à Barcelone, peut être pour se mettre à l’abri des persécutions policières.
De retour à Marseille en 1897, il demeura 29 rue Neuve, puis 2 Boulevard Boües (Belle de Mai) avec sa compagne Paulina Buffa., et se montra particulièrement actif. Il organisa notamment plusieurs soirées familiales — au cours desquelles il chantait et récitait des monologues — et des conférences publiques. Inscrit sur les listes avec la mention « très dangereux », il hébergeait très souvent des compagnons de passage. Au printemps 1898 i figurait sur un signalement d’anarchistes considérés comme dangereux établi lors de la visite du Président de la République à Nce.
Il n’est plus fait mention de lui à partir de 1899.
Il s’agit sans soute du Vidal qui, en 1897, participait aux réunions tenues au Bar du Coq d’or, rue des Récolettes, et organisait une bibliothèque pour le groupe La Jeunesse Internationale.