En juillet 1936, lors du coup d’État franquiste, José Vicente avait réussi à fuir de son village et à gagner par la montagne la zone républicaine où il s’était enrôlé dans la Colonne Durruti avec laquelle il allait participé aux combats du front d’Aragon puis de Catalogne.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné aux camps du Vernet puis de Septfonds. En décembre 1939 il fut envoyé travailler aux mines de La Grand-Combe. En 1942, pendant l’occupation, il participa à un mouvement de grève des mineurs et fut de nouveau interné au camp du Vernet jusqu’à l’automne 1944 où les Allemands l’envoyèrent dans un camp disciplinaire (dans une île ?), d’où il parvint à s’évader avant la fin de la guerre.
En 1947 il réintégrait les mines de La Grand-Combe et militait à la FL-CNT en exil. Déclaré ensuite inapte (silicosé à 100%), José Vicente continuait de militer jusqu’à son décès à La Grand-Combe le 3 mars 1977.