Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

VARS, Jean-Louis

Né à Lyon le 3 juin 1893 ou 1894 — Tourneur sur métaux — Lyon (Rhône) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 14 mai 2010
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D., René Bianco

Jean-Louis Vars, qui demeurait 12 rue des Enfants Abandonnés, avait été condamné à deux reprises à Lyon dont, le 14 novembre 1911, à deux mois de prison pour « coups et blessures ».

En 1912 il venait se fixer à Marseille avec sa compagne Marie Mauger. Il y participait avec les lyonnais Eugène Comte et Albert Mayre à la fondation du groupe de propagande et d’éducation anarchiste. Ce groupe de tendance individualiste, dont faisaient entre autres partie Henri Arcos, Charles Dimier, Camille Dupuy, Manuel Font, Kasimirtchak, Auguste Spoerli et Clara Gay, se réunissait au Bar du Quinconce, 63 allée des Capucines.

Paraissant susceptible de se livrer à des actes de sabotage, Vars fut mis sous surveillance. Le 21 décembre 1912 il fut surpris dans l’usine où il travaillait « à se remplir les poches de morceaux de bronze qu’il voulait écouler chez un ferrailleur ». Conduit devant le Procureur de la République, il fut laissé en liberté provisoire. En janvier 1913 Vars adhéra au Groupe d’études sociales qui réunissait des anarchistes de toutes tendances.


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