Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Carmona (Séville) vers 1910 — mort le 12 mars 1993

SILES LÓPEZ, Juan

Paysan — MLE — CNT — Carmona (Andalousie) — Rennes (Ille-et-Vilaine)
Article mis en ligne le 25 novembre 2009
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Juan Silez López avait adhéré à la CNT de Carmona (Séville) à l’âge de 18 ans. En juillet 1936 il avait participé à la lutte dans son village puis avait combattu sur le front de Malaga. Il avait été envoyé ensuite sur le front de Madrid avec le grade de sergent et avait participé à la bataille de Guadalajara. Puis sa division avait été envoyée renforcer le front catalan. Passé en France à la fin de la guerre il avait été interné dans divers camps. Pendant l’occupation il avait été réquisitionné pour aller à Saint-Malo participer à la construction du mur de l’Atlantique.

A la libération Juan Siles s’installait à Rennes où il épousait une bretonne et participait à l’organisation de la FL-CNT. Il a été le secrétaire de la FL de Rennes à partir du début des années 1970. Juan Siles López est mort le 18 mars 1993 d’un cancer de l’intestin.


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