Originaire d’Andalousie, Antonio Roman Cuerva militait à la CNT du quartier de Vallcarca (Barcelone) où il travaillait dans une cimenterie. Exilé en France lors de la Retirada, il fut envoyé dans une compagnie de travailleurs étrangers dans le Cantal. Pendant l’occupation allemande, il était membre du noyau CNT du Barrage de l’Aigle et, en 1942, était responsable des relations avec les compagnons des régions d’Aurillac, des mines de Laroquebron (Cantal) et de La Maronne (Corrèze). Lors du plenum clandestin tenu en 1943, il fut nommé au Comité de relations du ML-CNT.
En 1944 il était l’un des 75 membres de la Compagnie espagnole (voir Juan Montoliu del Campo) du Bataillon Didier (FFI) qui participait à la Libération de la région.
Un Ricardo Roman Cuerva — sans doute son frère — était également membre de la Compagnie espagnole.