Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, la famille d’Alberto Payan Ramos se trouvait au Maroc où son père travaillait comme plombier à Tanger. En avril 1937, toute la famille parvenait à gagner Barcelone où, après être passé par l’école française au Maroc, Alberto Payan suivit des cours à l’école catalane.
En février 1939, toute la famille, moins deux frères aînés combattants sur le front, passait en France lors de la Retirada. Tandis que le père était interné à Argelès puis à Bram, Alberto Payan, qui n’avait que 16 ans, et une partie de la famille était envoyés dans les Vosges où, au bout de trois mois et en raison de la guerre imminente, Alberto était envoyé dans un camp situé à Guéret (Creuse). A la déclaration de guerre en mai 1940, le camp fut fermé et devint le siège d’une Compagnie de travailleurs étrangers. Tandis que ses sœurs étaient embauchées pour des travaux agricoles, Alberto était envoyé travailler à la construction d’une cartoucherie. Pendant l’occuaption il travailla dans les forêts pour fournir du bois destiné à fabriquer des sabots.
En 1944 Alberto Payan adhérait à la CNT de Guéret qui comptait une trentaine de militants. Il y fut le comptable de la FL, chargé de distribuer les timbres de cotisation aux militants. En 1946, à la recherche de travail, il partait pour Montluçon (Allier) et entrait à l’usine Dunlop où il allait rester jusuq’en 1981. Militant de la FL de Montluçon, Alberto Payan fut secrétaire d’administration de la CNT du Massif central (1962-1963), trèsorier de la FL de Montluçon en 1950 aux cotés de Salvador Fernandez Canto (secétaire), Andres Alvarez (coordination), Gregorio Muñoz (proopande) et Ramon Folch (juridique) et en 1978 et administrateur de la CNT du Massif central (1982-1989).