Luis Riera Planas était membre de la CNT et l’Union populaire des tanneurs. Il participa activement à la grève générale de 1917 et aux conflits qui suivirent. Il partit ensuite pour Saragosse où il fut arrêté et condamné en septembre 1920 à 5 ans de prison. Le 8 novembre 1923 il parvenait à s’évader, notamment avec Ascaso, et s’exilait en France où il se mariait avec Maria Ascaso et participait activement à la campagne en faveur de Durruti, Ascaso et Jover. Il fut par la suite obligé de s’exiler en Belgique.
Au printemps 1928 il fut arrêté à Lyon avec sa compagne et son frère Joachim avec lesquels il fut expulsé.
Revenu en Espagne dans les derniers mois de la Monarchie, il militait au syndicat Fabril et jouait un rôle important lors des négociations avec le patronat. Lors de la révolution il fut l’un des organisateurs de la fusion des syndicats Fabril et du vêtement, avant d’être nommé comme l’un des responsables avec Paula Feldstein et Maria Ascaso de la Colonie Ascaso-Durruti fondée à Llansa par la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) et acceuillant 300 enfants pour la plupart orphelins.
Exilé en France lors de la Retirada de février 1939 il figurait le 18 mars 1939 il figurait sur une liste de 29 anarchistes espagnols autorisés à résider à Paris ou dans le départemernt de la Seine pour une durée de un mois à trois ans il décédait peu après à Bordeaux d’un typhus contracté dans un camp.