Né dans une famille ouvrière, Pierre Richard avait commencé à travailler très tôt comme ouvrier métallurgiste et militait dans les groupes libertaires de la région de Saint-Étienne et du Creusot. Il aurait collaboré au Drapeau rouge et au Libertaire
Au début des années 1900, il s’installait en Algérie où il allait demeurer 3 rue Lacépède à Alger. En 1909 P. Richard collaborait à l’organe libertaire La Révolte (Alger, 11 numéros du 10 juillet 1909 au 29 janvier 1910) dont le siège était situé 9 rue de Tanger et dont les gérants furent Maurice Gilles et Jules Labonne. Il était en outre le correspondant en Algérie des Temps nouveaux (1895-1914) publié à Paris par Jean Grave. A l’automne 1912 i demeurait 38 rue d’Isly.
Après la première guerre mondiale il collabora à la nouvelle série des Temps nouveaux (Paris, 1919-1921) éditée par le docteur Marc Pierrot puis par Jacques Reclus, ainsi qu’aux Publications de la Révolte et des Temps nouveaux (Robinson, 1920-1936) qui sous la direction de Jean Grave publièrent 99 fascicules. A partir de 1925 il collabora assidûment à la revue mensuelle Plus Loin (Paris, 1925-1939) du docteur Pierrot où il écrivit de nombreux articles prenant la défense des Algériens.
Pierre Richard, qui était également membre de la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP) et soutenait le journal La Patrie humaine, est décédé en Algérie dans un accident du travail fin septembre 1933.