Partisan de la plate forme organisationnelle des anarchistes russes, dite Plate forme d’Archinov et secrétaire de la région parisienne Jean RibeyronLe avait participé le 16 octobre 1927 salle de la rue Mademoiselle au congrès de la Fédération parisienne de l’UAC où n’étaient représentés que 9 grouppes (Bezons, Paris 17, 18 et 19e, Paris 5, 6, 13 et 14, Paris 15, Jeunesses anarchistes communistes, Asnières, Livry Gargan, Montreuil, Boulogne-Billancourt).
Il était également mebre depuis sa fondation début 1928 du groupe des Amis du Libertaire dont Faucier était le secrétaire. Fin août 1928 il fut également chargé avec Barthélémy et Chauvin de contrôler régulièremnt les comptes du Libertaire et de l’UACR.
En mai 1929, lors des élections municipales, il avait été candidat abstentioniste dans le XIVe arrondissement aux cotés de Lucie Huberty, Masson et Odéon.
Il succéda à E. Delobel (emprisonné), le 26 octobre 1929, comme gérant du Libertaire, organe de l’UACR (l’Union anarchiste communiste révolutionnaire), fonction qu’il exerça jusqu’en février 1930 où lui succéda René Frémont. Il avait été à cette époque poursuivi, suite à un article du compagnon Epsilon sur la mort de Clémenceau paru dans Le Libertaire, condamné par défaut à 2 ans de prison et 2000 francs d’amende. Détenu à la Santé au printemps 1930 il avait déclenché une grève de la faim le 20 mars 1930 pour obtenir le régime politique, ce qu’il obtint au bout de 4 jours. En juillet en appel deant la 13e chambre correctionnelle, il fut condamné à 6 mois de prison avec Epsilon et fut libéré de la prison de la Santé.
En avril 1928 il avait été candidat abstentionniste lors des élections législatives dans le XIVe arrondissement.
A partir de février 1930 il fut également le gérant du bimensuel Lotta Anarchica (Paris, 35 numéros du 6 décembre 1929 au 3 novembre 1933) dont les responsables étaient Leonida Mastrodicasa et Bernardo Cremonini et qui était l’organe des groupes communistes anarchistes italiens réfugiés en France. Il demeurait à cette époque au 7 rue Basly à Gennevilliers.
Trésorier de la Fédération parisienne de l’UACR, il remplaça à Raffin, dit Loréal, exclu pour faute grave et escroquerie et fut élu secrétaire lors du congrès du 3 avril 1932, poste auquel il fut reconduit au congrès du 4 juin 1933. Ribeyron, qui était membre du comité de rédaction, collabora au Libertaire en 1932-1933 et 1935-1936 et fut trésorier de l’UACR de décembre 1931, où il avait remplacé Louis Dorlet, à 1933.
Il fut une nouvelle fois candidat abstentionniste dans le XIVe arrondissement lors des élections législatives de mai 1932.
Au congrès de Paris, dit congrès de l’unité, les 20 et 21 mai 1934, il fut élu membre de la commission administrative de l’Union anarchiste. En 1935, il remplaça, à l’administration du Libertaire, Dhermy qui avait été élu à ce poste lors du congrès de Paris de mai 1934. Il était à cette époque le correspondant parisien des Comitati pro vittime politiche d’Italia dont la Boite postale n°21 se trouvait dans le 14e arrondissement. En 1935, son domicile, 7 rue Basly à Aubervilliers, figurait sur la liste de vérification de domiciles d’anarchistes en région parisienne. Ribeyron aurait ensuite (antérieurement à 1937) quitté l’Union anarchiste.
Après la guerre il avait selon Nicolas faucier, adhéré à la franc-maçonnerie. En 1950, son domicile de Colombes figurait toujours sur la liste des domiciles anarchistes à surveiller en région parisienne.
Ribeyron est déédé à Orléans le 12 février 2000.