
Virgilio Bertola avait commencé à militer très jeune dans les groupes anarchistes de la région de Carrare. Après avoir participé aux luttes contre les fascistes, il avait été contraint de s’exiler en France d’où en 1933 il était expulsé et gagnait la Tunisie où il fut emprisonné pour infraction à l’arrêté d’expulsion.
En juillet 1936 il gagnait l’Espagne, s’enrôlait dans la Colonne Durruti et combattait à l’automne sur le front de Madrid. Après la militarisation il appartint à la 26e Division (ex Colonne Durruti) sur le front d’Aragon où il fut blessé par une grenade à Huesca.
Retourné en France à la fin 1938, il regagnait ensuite la Tunisie où avec d’autres réfugiés il constituait un groupe anarchiste. En 1957 il rentrait définitivement en France et s’installait à Toulon où il militait en particulier à la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA). Virgilio Bertola, qui était en relation avec le Groupe Région Toulonnaise de la Fédération anarchiste, est décédé à Toulon le 5 juin 1993.