Auguste Repon, abonné au Libertaire, demeura 13bis rue Rangueil puis 16 rue Bachalas à Nîmes, et militait au groupe anarchiste local depuis le début des années 1920. En 1935 il figurait sur l’État des anarchiste du Gard comme « militant à surveiller ». Il fut en 1936 le responsable du Comité Espagne Libre et était également l’un des abonnés à Nîmes du Libertaire. Il fut le fondateur en novembre 1937 de la section locale de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA). Délégué départemental de la SIA, il avait acheté le 24 mars 1937 dans une armurerie 50 cartouches de calibre 6, 35 et 50 cartouches de calibre 7, 65, munitions sans doute destinées à l’Espagne. Le 3 mars 1939 il organisa à Nîmes au profit des réfugiés espagnols une conférence de Maurice Doutreau intitulée « Malheur aux vaincus ». Le 9 décembre 1939 il fut le signataire pour la SIA d’une pétition demandant la libération de réfugiés italiens et espagnols arrêtés à Nîmes fin octobre.
Pendant la guerre il fut arrêté et interné notamment au camp de Chabanet (Ardèche) où il se trouvait en 1942.
Il y a vraisemblablement identité avec Repon, qui en 1945, militait à la Fédération anarchiste dans la Drôme.