Militant proudhonien, Jean Parthenay, qui demeurait 111 rue du Chemin Vert, avait participé à la Commune de Paris ce qui lui valut d’être condamné le 28 novembre 1871 à la déportation en Nouvelle-Calédonie. Amnistié en mars 1879, il revint en France en novembre.

Dans les années 1880 il était membre à Paris du groupe Les Communistes des Amandiers qui se réunissait rue du Repos à l’angle du Boulevard de Ménilmontant et dont faisaient entre autres partie, Toulet, Vory, Picarat, Bourges, Wagner, Tellier et Lucien Guérineau qui proposa pour le groupe le nouveau nom de Les communistes anarchistes des Amandiers. Le groupe édita plusieurs brochures distribuées gratuitement dont « Hypothèse d’une société communiste anarchiste ».

En 1886, il fréquenta le Groupe cosmopolite de Charles Malato qui l’évoqua en ces termes : « Et le bougonnant Parthenay, très sensé et très révolutionnaire sous sa rude enveloppe ! Il venait à l’anarchie du blanquisme et, comme ceux qui avaient traversé ce parti, assez énergiques pour y avoir séjourné, assez raisonneurs pour en être sortis, il apportait des qualités de ténacité et de précision. ».

Il était également signalé comme membre de la Ligue des antipatriotes. Au printemps 1887 il participait aux réunions du groupe abstentionniste du XXe arrondissement. Il était toujours signalé dans les réunions en 1888.