Militant individualiste stirnérien, Juan Ferri Juan de Oran était vers 1915 à Barcelone où il travaillait comme chaudronnier et était membre de la CNT. Il semblerait qu’il était alors objecteur de conscience ou insoumis — selon cetaines sources il aurait même déserté de l’armée française.
En 1921 il fit partie des compagnons déportés en cordée sur les routes d’Espagne. Il aurait été proche du groupe d’action Los Solidarios.
Exilé en Afrique du nord, sans doute à la fin de la guerre civile, il fut à Oran l’un des animateurs avec José Giner, Fernand Matteo et Antoine Martinez du groupe libertaire et bulletin franco-espagnol Libre Examen (Oran, au moins 6 numéros de décembre 1944 à mai 1945) puis l’un des fondateurs de l’Athénée libertaire Science et Nature.
Rapatrié en France à la fin de la guerre d’Algérie, il s’établissait à Aix-en-Provence et collaborait entre autres au Combat syndicaliste et à la revue Umbral. Juan Ferri, qui avait été le compagnon de Clara Gours avec qui il avait eu une fille et qui avait fait une conférence à Marseille en 1965, est décédé à Aix-en-Provence en 1971.