En 1890 Pascuale Ferraï résidait à Lyon, où il était très lié au compagnon Paul Bernard et entretenait une importante correspondance avec d’autres compagnons en France et en Suisse. Participant à tous les mouvements d’agitation, il avait été l’un des principaux meneurs de la grève des usines à gaz de Lyon. Le 1er mai 1890 il avait fait partie des manifestants qui avaient tenté d’entrer à la Préfecture. Il avait été l’un des fondateurs à Lyon de Ligue italienne révolutionnaire, de laLigue anarchiste franco-italienne et d’un journal anarchiste franco-italien et était en étroite relations avec notamment Giuseppe Bozi, Mauzetto, Servelle (sans doute Fraçois Servelle), Pauzavolta.
Dans un rapport de novembre 1890, la police notait : « Sa réputation laisse beaucoup à désirer à tous les points de vue, il ne travaille que par intervalles et s’occupe plutôt de politique, il est en outre, d’un caractère très violent et finit toujours par imposer sa volonté aux autres. »