Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARTIN, Jean (ou Juan) Robert

Né en 1910 — Ouvrier ajusteur — SIA — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 30 juin 2008
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Émigré espagnol en France Jean Martin avait été volontaire en Espagne où à la fin de l’année 1936 il était le délégué de la Centurie Sébastien Faure de la Colonne Durruti et, ayant été à l’armée, fit office de conseiller militaire. En octobre 1937 il fut l’un des signataires de la lettre de soutien à Robert Léger emprisonné en France à son retour d’Espagne et victime d’une campagne du Parti communiste tendant à le faire passer pour un fasciste.

Jean Martin qui demeurait 4 rue Tripière, était en 1937-38 le secrétaire du groupe Orobon Fernandez de Toulouse, dont faisaient notamment partie Eugène Tricheux, Lucien Huart, Jean Allais et Albert Heilles, ainsi que le secrétaire du groupe local du Comité pour l’Espagne libre.

En 1939 il était le secrétaire du Cercle d’études sociales de Toulouse. Il présida notamment, le 1er avril 1939, la conférence de Lucien Huart sur la sitation mondiale et les menaces de guerre à laquelle assitèrent selon la police « 31 personnes dont 8 femmes ».

Secrétaire de la section locale de Toulouse de la Solodarité internationale antifasciste (SIA), il fut condamné au début de l’été 1939 condamné à 13 amendes pour âvoir porté assistance à 13 réfugiés espagnols.


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