Jean-Louis Lion eut avec sa compagne Anne Durand, casquettière, deux fils : Antpnin dit Henri et Raoul. Le couple habita place Marengo (1895) puis au 67 rue de la providence (1897. Il fonda une imprimerie au 39 rue Peyrolières, qui fut ensuite déménagée au 2 rue Romiguières.
Militant anarchiste communiste et anarcho-syndicaliste, il fut l’imprimeur avant et entre les deux guerres de plusieurs journaux et revues anarchistes dont : Germinal (Toulouse, 16 numéros du 7 octobre 1907 au 20 février 1908) dont le gérant était Calvayrac, de la revue Plus Loin (Paris, du n° 79, octobre 1931 au n°169, juillet 1939) du docteur Marc Pierrot et de la plupart des 99 fascicules des Publications de la Révolte et des Temps nouveaux (Robinson, août 1920 à septembre 1936) édités par Jean Grave.
A l’été 1911 il était détenu politique à la prison Saint-Michel de Toulouse d’où il demandait à recevoir les journaux anarchistes révolutionnaires.
En 1923 il avait été l’un des souscripteurs à l’emprunt pour Le Libertaire quotidien.
Jean-Louis Lion avait également collaboré à la nouvelle série de l’organe de l’Alliance des Fédéralistes Anarchistes (AFA) La Voix libertaire (Limoges, 394 numéros de mars 1929 à juillet 1939).
Jean-Louis Lion est décédé à Toulouse le 6 novembre 1937.