Fille de Camillo et Giovanna, Maria Luisa Berneri était arrivée en France en 1926 avec ses parents qui s’étaient installés à Montreuil, rue Terreneuve.
En 1936, elle s’installait à Londres où elle fondait le journal Spain And The World, devenait la compagne du militant italien Vero Recchioni Vernon Richards et acquérait la nationalité britannique. En 1938 elle collabora à la fondation autour notamment de L. Feuillade, N. Lazarevitch, L. Mercier Vega, Jean Rabaut et Julien Coffinet de la nouvelle revue Révision (Paris) dont le manifeste proposait de faire surgir « un courant révolutionnaire libéré des boulets de la tradition et de l’uniforme des conformismes » (n° 1, février 1938)
De 1939 à 1945 elle a été membre, aux cotés de Vernon Richards, Philip Sanson et John Hewetson, de la rédaction du journal anarchiste anglais War Commentary et une des animatrices des groupes anarchistes de Grande-Bretagne. Puis elle collabora à Freedom qu’elle contribua à publier lors de l’incarcération de son compagnon avec Sanson et Hewetson.
Maria Luisa Berneri a collaboré à plusieurs titres de la presse anarchiste dont Il Pensiero publié à Paris (un numéro en juin 1938) par un groupe de jeunes libertaires.
Maria Luisa Berneri est morte à Londres le 13 avril 1949 des suites d’une infection virale après son accouchement fin 1948.
Œuvre : Journey trough utopia (1950)