Lors de la révolution de juillet 1936 José Cerver, après avoir participé à la lutte contre les fascistes avec la Colonne Carod-Ferrer, s’était intégré à la collectivité agricole de Cretas. A l’hiver 1936, répondant à un appel du Comité régional d’Aragon, il se portait volontaire dans la Colonne Duruti et combattait à Osera, Farlete et Monegrillo sur le front d’Aragon. Après la militarisation il appartenait à la 119e Brigade de la 26e Division, où dans une section de mortiers, il participait ensuite aux combats en Catalogne puis à la fin de la guerre à la résistance sur le front de la Segre jusqu’aux derniers combats à Bellver de Cerdaña. Passé en France avec les derniers combattants de la 119e Brigade par Latour-de-Carol, il était interné d’abord à Montlouis (Pyrénées-Orientales) puis au camp du Vernet d’Ariège et enfin au camp de Septfonds (Tarn-et-Garonne). Il était ensuite envoyé dans une compagnoe de travailleurs dans la région d’Epinal (Vosges) d’où, lors de la débacle de 1940, il parvenait à s’enfuir et à éviter d’être emprisonné par les Allemands.
Juan Cerver était après guerre membre de la FL-CNT de Torreilles dont fon 1947 il avait été nommé secrétaire aux cotés de Miguel Sarrion nommé trésorier. Il fut ensuite membre de la FL de Saint-Laurent-de-la-Salanque où il est décédé début août 1997.