Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CASANOVA PRADO, Antonio “Manuel FREIRE”

Né à Betanzos (Galice) le 7 juin 1898 — mort le 8 juillet 1966 — ouvrier boulanger — FACA — MLE — FORA — CNT — Buenos Aires — Barcelone (Catalogne) — Paris
Article mis en ligne le 8 septembre 2007
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.
Antonio Casanova Prado (à gauche) & Simon Radowitzky (Front d’Aragon)

Antonio Casanova Prado, qui était le fils d’Antonio Casanova Garcia l’un des fondateurs de la société des paysans de Betanzos (La Corogne), avait émigré encore enfant et clandestinement en Argentine. Il y exerça divers métiers mais travailla le plus souvent comme ouvrier boulanger.

En 1915 il aurait été poursuivi pour “homicide”.

Membre du syndicat des boulangers de la FORA, il était également l’un des responsables de l’Ateneo libre de Avellaneda. En 1932 il fut délégué au congrès régional anarchiste tenu à Rosario et en 1935 fit l’un des fondateurs de la Fédération anarchiste communiste argentine (FACA).

Venu comme volontaire en Espagne sous le nom de Freire (un compagnon, Antonio ou Manuel Freire, lui ayant donné ses papiers), Antonio Casanova Prado avait été le 28 novembre 1937 l’un des signataires d’un Manifeste de soutien à la CNT-FAI reproduit dans le Bulletin d’informations CNT-FAI-AIT (n°47, 18 décembre). Les autres volontaires argentins signataires étaient Jacobo Prince, J. Grunfeld, J. Maguid, A. Laina, L. Riera, N. Nahuel, A. Aguzzi et P. Di Cesareo. Il a été milicien sur le front d’Aragon dans la 28e Division dont le responsable était Gregorio Jover. A cette époque il collabora au journal Mas Alla (Front de Huesca, au moins 31 numéros, 1937-1938)

Exilé en France lors la Retirada, il avait été interné dans divers camps. En 1941 il était à Marseille et pendant l’occupation avait participé à la Résistance contre les nazis.

A la Libération il était à Paris et fut l’un des directeurs de l’hebdomadaire Solidaridad obrera (1945). Puis il repartit pour l’Argentine où il continua de militer dans le mouvement libertaire jusqu’à son décès survenu à Buenos Aires le 8 juillet 1966.

Oeuvres : — Posiciones revolucionarias” (Bordeaux, 1945)


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