Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GOILLOT, Camille GOYAU

Né le 17 juin 1883 à Merignac (Gironde) — mort en déportation le 28 mars 1944 — Mérignac (Gironde)
Article mis en ligne le 7 septembre 2007
dernière modification le 19 juillet 2024

par R.D.

Camille Goillot était le fils naturel de Fermin (agriculteur) et de Marie Dupuy (blanchisseuse).

Le 1er avril 1904, il avait épousé Marie Michelet à Merignac.
En 1905, il était secrétaire de la Société des études générales et civiques du quartier Capeyron de Merignac. Passionné de sport, il avait fondé dans les années vingt la Société locale d’éducation physique et était membre dans les années vingt la Société d’éducation physique

Dans les années 1930 il tavaillait comme inspecteur au Service des Eaux de Caudéran et était membre de la Franc Maçonnerie (Loge des Francs Chevaliers Saint-André d’Écosse).

Camille Goillot était en 1939 le secrétaire de la Fédération Nationale des Libres Penseurs Intégraux. Pendant l’occupation nazie, il participait à la Résitance où.à partir de février 1943 il fut membre de la « France libre », du réseau « Mithridate » Suite à une dénonciation il fut arrêté, interné au fort du Hâ à Bordeaux puis transféré au camp de Compiègne d’où le 27 janvier 1944 il fut déporté au camp de concentration de Buchenwald où il décédait le 28 mars 1944.

Une rue porte son nom à Merignac.


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