José German Gonzalez, comme ses deux frères Adolfo et Armando, militait dans les années 1930 à la CNT de la comarcale d’Amposta (Tarragone). Pendant la guerre il a combattu dans la Colonne Durruti.
Exilé lors de la Retirada, il avait été interné au camp de Saint-Cyprien avant d’être envoyé travailler à Aynes dans la Cantal. José German Gonzalez allait très vite se préoccuper de la reconstruction de la CNT en exil. Dès 1941 il était l’auteur des premières circulaires émises par la commission de réorganisation établie au Barrage de l’Aigle et dont étaient également membres José Berruezo Silvente et José Asens. Lors du premier plenum clandestin tenu à Mauriac le 6 juin 1943 il était nommé membre du Comité de relations où il était plus particulièrement chargé des contacts avec la résistance française. Nommé secrétaire du Comité régional en septembre au barrage de l’Aigle, il assistait comme délégué du Cantal au plenum tenu à Marseille en décembre. En mars 1944 il participait avec Juan Manuel Molina et Bernardo Merino à une importante réunion à Roanne avec les responsables de la Résitance. Secrétaire du Comité régional n°3, il participait en 1944 au plenum de Muret puis, après avoir été intégré au Bataillon Didier où il était le responsable de la 2e section espagnole, avec 74 autres compagnons (voir Juan Montoliu del Campo), aux combats pour la libération pour lesquels il sera décoré et nommé au grade de capitaine. Il collaborait au journal publié par la régionale du Cantal Exilio (Mauriac, 19 juillet 1944 à novembre 1947) ; ce journal, dont les huit premiers numéros furent clandestins était dirigé par Manuel Rico et Manuel Morey Blanch, était le premier titre édité en France par le MLE en exil.
En mai 1945 il participait au premier congrès tenu à paris par la CNT en exil et y dénonçait « L’inefficacité du Conseil général du MLE ». Lors de la scission du Mouvement libertaire espagnol, il a sans doute été membre de la tendance dite collaborationniste. A la fin des années 1950 il émigrait au Vénézuela où dans les années 1970 il faisait partie de la tendance appuyant le journal Frente Libertario (Paris). José German Gonzalez est décédé au Venezuela le 7 janvier 1992.