Né dans une famille de militaires, Fermin Galán Rodriguez avait suivit en 1915 les cours de l’Académie militaire, puis avait combattu au Maroc où il avait été blessé. Il avait été ensuite nommé capitaine et envoyé à Tarragone. Très lié aux milieux anarchistes et en particulier avec Antonio Blanco, Pedro Cané et Felipe Barjau, il participait en 1926 au soulèvement appelé Sanjuanada ce qui lui valait d’être condamné à six ans de prison. Interné au fort de Montjuich il y approfondissait ses connaissances de l’anarchisme. C’est pendant son internement qu’il écrira la nouvelle utopiste Nueva creacion et se proclamera bakouniniste.

Amnistié en 1930 il était nommé à la garnisaon de Jaca. A l’hiver 1930 il était l’un des organisateurs du soulèvement de Jaca appuyé par les libertaires et les républicains en vue d’instaurer une « république fédérale ». Après l’échec de l’insurrection Fermin Galán était condamné à mort et fusillé à Huesca le 15 décembre 1930. Il devenait alors un personnage mythique dans les cercles républicains et anarchistes et allait être l’objet de nombreux articles et ouvrages (dont : J. Montero Alonso : Los hombres que trajeron la Republica, vida, muerte y gloria de Fermin Galan.-Madrid, 1931 ?).

Dans les années 1940 en Andalousie, une Agrupación de guérilleros commandée par le libertaire Bernardo Lopez Calle, prendra le nom de Agrupación Fermin Galan.

Œuvres : — La barbarie organizada (Madrid, 1930) ; — Desde la prision de Montjuic (Madrid, 1934) ; — Hortensia ; — El loco ; — Nueva creacion (Barcelone, 1930) ; Una prueba de amor ; Transicion.