Au printemps 1902 Antoine Parodi, qui ne savait ni lire ni écrire, avait été maintenu sur les listes d’anarchistes des Alpes-Maritimes. Il résidait alors à La Turbie où, selon le Préfet, il était d’un « caractère violent et indiscipliné » et « fréquentait les mauvais sujets » Réformé, il avait eu avant 1901 « maille à partir avec la police monégasque ». Il avait notamment été condamné pour « insultes au drapeau », puis pour « outrages aux agents ». Selon la police il n’affichait « jamais ouvertement ses opinions anarchistes ».
PARODI, Antoine
Né à Monaco le 11 août 1864 - Marchand ambulant – La Turbie (Alpes-Maritimes)