Michel Frankart avait été l’un des 19 délégués au 2e congrès de l’Union anarchiste belge tenu à Jemeppe-sur-Meuse le 7 janvier 1913. Dans les années 1920 il assumait, en alternance avec Charles Alexandre et Henri Counotte, le secrétariat et le service librairie du groupe de Verviers de la Fédération Communiste Libertaire (FCL). Membre du syndicat des tisserands, il collaborait à cette époque à l’organe de la FCL, L’Émancipateur (Flémalle-Grande, 68 numéros de juillet 1921 au 15 décembre 1925) dont le rédacteur était Camille Mattart et l’administrateur Ernest Noël. Le 25 décembre 1925 il était l’un des 26 délégués au 3e congrès de la FCL à Amay (Liège) où Hem Day était élu secrétaire de la Fédération des groupes anarchistes belges, une tentative d’union des anarchistes de toutes tendances. A ce même congrès le journal L’Émancipateur devenait Le Combat (Flémalle & Bruxelles, 33 numéros du 1er février 1926 à avril 1928) dont les rédacteurs étaient C. Mattart et Hem Day et auquel Michel Frankart collaborait également. Tiré à un maximum de 1.500 exemplaires, le journal était également diffusé en France.