Henri Jaccob avait habité à Wignehies puis au milieu des années 1890 Reims où il avait été fiché comme militant anarchiste. Dans les annés 1880-1890 il travailla à Reims et à Roubaix et selon la police, « sous l’influence de la boisson », tenait des propos anarchistes mais était considéré comme « incapable de commettre un attentat ». En 1894, alors qu’il se trouvait à Roubaix, il avait été condamné par la Cour d’assises de Douai à 3 mois de prison pour « apologie du crime de Caserio ». Il avait également été condamné en septembre 1894 à Reims à 6 mois de prison et 15 francs d’amende pour coups et blessures.
Début juillet 1895 il arrivait à Reims pour y être hospitalisé dès le lendemain.