Fils de Jules Ferdinand et d’Octavie, Zéverine Mohas, Arthur Vautier (parfois orthographié Vauthier) avait été condamné entre 1879 et 1894 à 9 reprises pour « vols et escroqueries » et outrages. A la prison de Laon il avait fréquenté le compagnon Gustave Mathieu et Théodore Lardaux Après l’arrestation de ce dernier en juillet 1894 avec un carnet de chansons anarchistes, un croquis et des notes chiffrées de fabrication de bombes et après que ce dernier ait dit que c’était Mathieu puis Vautier qui lui avaient remis ces notes, une fouille réalisée dans la cellule de Vautier avait permis de découvrir des notes analogues. Il ne fut pas possible d’établir une complicité de Mathieu. Le 15 novembre 1894, pour « association de malfaiteurs » Vautier fut condamné à 8 ans ans de travaux forcés et à la relégation et Landraux à 5 ans de la même peine, tandis que Mathieu bénéficia d’un non-lieu. Le 25 juillet 1895 Vautier fut envoyé au bagne de Guyane (matricule 27168) où il avait appris le métier d’effilocheur et où il est mort à l’île du Salut le 1 juillet 1898.
VAUTIER, Arthur
Né le 18 janvier 1870 à Arcis-le-Ponsart — mort le 15 juillet 1898 — Vigneron — Laon (Aisne) — Guyane