Après la prise de pouvoir par les fascistes, le compagnon Pietro Siccardi s’était exilé en 1922 en France notamment dans la région niçoise où il resta en contact avec les compagnons. Puis ne trouvant pas de travail et confiant en sa qualité de non-violent, il était rentré à Mondovi en 1925. Il allait y travailler comme marbrier céramiste et son atelier allait bientôt devenir un point de réunion et de discussion des milieux politiques et intellectuels, ce qui lui valut d’être emprisonné à plusieurs reprises. A la chute du fascisme, et bien que déjà âgé, il avait gagné la montagne en juillet 1943, avec ses enfants dont Davide (il en avait perdu un autre en Russie), et s’était joint au groupe de partisans autonomes avec lequel il allait passer 20 mois de luttes
SICCARDI, Pietro
Né le 8 septembre 1883 à Frabosa Soprana — Peintre ; céramiste — Mondovi (Piémont) — Nice (Alpes-Maritimes)