Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PELLAZ, Péronne

Née le 11 octobre 1866 à Aix-les-Bains (Savoie) ; morte le 26 février 1931 à Paris (XVIIIe arr.) ; cuisinière — Paris
Article mis en ligne le 20 décembre 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par Dominique Petit, R.D.
Pérone Pellaz

Péronne Pellaz était inscrite à l’état-civil sous le patronyme de Cristal Péronne. Elle était née chez Louise Chaumontet, veuve de Claude Rubaud, âgée de 72 ans, ménagère, de père et mère inconnus et celle-ci lui avait donné le prénom de Péronne. L’officier d’état-civil lui octroya le patronyme de Cristal.
Par un jugement du tribunal civil de Chambéry du 17 juin 1905, Péronne fit modifier son patronyme en celui de PELLAZ et non de CRISTAL, avec mention « enfant naturel de Caroline Pellaz, veuve de CHRISTOPHE Fantin ».

Péronne Pelaz était arrivée à Paris en 1885. Elle avait été placée pendant 3 ans comme bonne, 13 boulevard du Palais, puis 40 rue de Rivoli, pendant six mois.
Depuis octobre 1891, elle vivait maritalement avec Edouard Degernier.
Le 6 mars 1894, le préfet de police délivrait un mandat de perquisition et d’amener concernant l’établissement 11 rue Ramey, tenu auparavant par Duprat et qui serait le rendez-vous d’anarchistes soupçonnés de participer à une association de malfaiteurs (sur la perquisition voir Auguste Bordes).
Lors de la perquisition le 7 mars, Degernier se déclarait le propriétaire actuel de l’établissement depuis deux jours et Péronne Pellaz, sa maîtresse associée. Elle expliqua au commissaire de police qu’ils avaient acheté l’établissement pour 5.000 fr. avec l’argent que Degernier avait sur son livret de caisse d’épargne.
Elle était envoyé au Dépôt. Le 9 mars 1894, le juge d’instruction Meyer l’inculpait pour association de malfaiteurs. Elle était envoyée à la prison de Saint-Lazare. Le 11 mars, elle était mise en liberté provisoire. Le 27 juin 1895, une ordonnance de non lieu clôturait la procédure.
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°333.534.

A la fin de sa vie, elle demeurait 11 rue du Baigneur. A son décès, il fut précisé qu’elle était la fille de François Pellaz et de Caroline Christophe.


Dans la même rubrique

PELLERING Jean, Joseph

le 7 juillet 2024
par R.D.

PEINADO LOPEZ

le 15 avril 2024
par R.D.

PELLERING, Auguste, Marie, Jean-Pierre

le 17 janvier 2024
par R.D.

PELLERING, Jan

le 17 janvier 2024
par R.D. ,
Dominique Petit

PELLEGRINI, Plinio

le 20 décembre 2023
par R.D.