Comme ses frères et sœur Angel, Angela et Francisco, José Fontan Pérez militait à la CNT d’Splus (Huesca).
En juillet 1936 José Fontan Pérez avait été nommé au Comité révolutionnaire d’Esplus (Huesca). Puis il fut membre du Comité d’administration de la ville avant de s’intégrer dans l’armée républicaine. Fait prisonnier à la fin de la guerre à Alicante, il était interné au camp d’Albatera dont il parvenait à s’évader avec trois autres compagnons –dont P. Rua. Après avoir traversé une partie de l’Espagne à pieds, il parvenait à passer en France début 1940 avec l’aide de sa compagne Antoinette (1918-2002) venue le chercher à la frontière. Le couple s’était ensuite installé à Prechac (Gironde). Pendant l’occupation, et semble-t-il à la demande des autorités franquistes ou suite à une dénonciation d’un espagnol travaillant pour la Gestapo, il était arrêté, interné au camp du Vernet, puis à Bordeaux et enfin déporté en Allemagne dans le convoi appelé « train fantôme de la mort » à destination de Dachau. Il parvenait à s’échapper du train près de Valence (Drôme) et s’intégrait ensuite à la Résistance Un autre de ses frères, Angel, déporté en 1941 à Mauthausen sera gazé.
A la Libération, José Fontan Pérez s’installait à à Engelis (sic) où était le secrétaire de la FL-CNT. En 1946 il était le secrétaire de la FL de Brustie-Lenecouacq (?). Puis il allait s’installer à Fleurance (Gers). Le 4 mars 1962 il fut l’un des délégués à l’assemblée tenue à Auch par la Commission de relations Aragon-Navarre en exil.
José Fontan Perez, qui était le père de deux enfants, Floreal et Progreso, est décédé à Fleurance en novembre 1986. Sa compagne Antoonette décédera en 2002.