Mario Cavina, né de père inconnu et de Luisa Cavina, avait été arrêté le 23 octore 1924 lors du procès de Bonomini et alors que dans l’enceinte du Palais de justice, il vendait le journal anarchiste Fede. Il avait été trouvé porteur de cartes d’adhérent au Syndicat unique du bâtiment (SUB), de l’Union syndicale italienne (USI) et de l’Alliance ouvrière des émigrés de Saint-Claude (Jura=). Il avait été fiché comme syndicaliste révolutionnaire et anarchiste.
En septembre 1925 il s’était présenté au commissariat de Sartrouville en vue d’un changement d’adresse pour aller à Maisons Lafitte. Il avait été trouvé porteur d’une carte de la Fédération nationale des travailleurs de l’industrie du bâtiment (33 rue de la Grange aux Belles) avec des mentions de soutien financier au Comité d’action contre la guerre au Maroc et de solidarité pour les victimes de l’action. Le commissaire ajoutait dans son rapport que « Le seul fait relevé à l’égard de cet étranger, ne semble pas permettre, pour le moment du moins, de justifier une mesure de rigueur à son endroit ».