Jean Pierre Antonioli (également orthographié Antoniolli) était arrivé en mars 1905 à Grenoble où il avait fait sa déclaration d’étranger le 13 avril. Insoumis, il avait été l’objet le le 2 février 1908 d’un mandat d’arrêt des autorités italiennes et avait été condamné par défaut à 5 mois de prison. Fréquentant les milieux révolutionnaires et membre du groupe libertaire, il avait été fiché comme antimilitariste, et avait été inscrit au Carnet B de l’Isère.
En juin 1913, la police signalait qu’il avait quitté Grenoble pour aller rejoindre son frère à Genève où il fréquentait le groupe éditant Le Réveil (voir Bertoni).
En octobre 1919 il avait été l’objet d’une plainte pour « injures, menaces et coups » par son ancienne compagne Denise Droz.
A Genève il était domicilié 14 Grande Rue