Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site
Descriptif du site
FLEUR, Jean, Paul
Né le 20 février 1884 à Paris - ouvrier tourneur sur métaux - FRC - FCA - CGT - CGTU - Paris 20
Article mis en ligne le 26 mai 2007
dernière modification le 17 mars 2024

par Guillaume Davranche, R.D.

En avril-mai 1910, Jean Fleur fut candidat abstentionniste aux élections législatives dans la 3e circonscription du XVIIIe arrondissement de Paris, pour le compte du Comité antiparlementaire mis sur pied par la Guerre sociale et Le Libertaire.

Militant des Jeunes Gardes d’Almereyda, il fut fatigué de l’hervéisme et adhéra en janvier 1912 à la Fédération révolutionnaire communiste, avec un groupe de transfuges. Aussitôt il participa à la création du service d’ordre de l’organisation, les Bakounistes. Il en fut l’un des quatre chefs d’équipe avec Eugène Jacquemin, Eugène Martin et Léon Michel. Il habitait alors au 32, rue de la Mare à Paris 20e.

En mars 1912, il fut arrêté par la police suite à l’attaque d’une « retraite militaire » (un défilé nationaliste). Le 23 juillet 1912, il fut condamné à deux mois de prison pour « rébellion ». Il fut ensuite - aux cotés de Frot (trésorier) - secrétaire du Foyer populaire de Belleville dont les locaux, 5, rue Henri-Chevreau, à Paris 20e, abritaient le siège de la FRC, qui à l’été 1912 se rebaptisa Fédération communiste anarchiste (FCA).

En juin 1914, aux cotés de Victor Gandut et Albert Goldschild il représentait la FCA au Comité d’initiative qui venait de se former “dans le but de jeter les bases d’une organisation contrer-réactionnaire et faisant appel à toutes les énergies décidées à repousser les menées césariennes ainsi que toute tentative de guerre criminelle”. Le comité réunissait des militants syndicalistes - Jean Ollivier du syndicat de la chemiserie lingerie - des anarchistes et des socialistes dont Capocci, Ernest Bonnet et Sabat.
Inscrit au Carnet B, Fleur fut mobilisé en 1914 à la 24e section d’infirmiers militaires, puis détaché à l’usine du Saut-du-Tarn, à Saint-Juéry (Tarn). Il s’y trouvait en mars 1916.

Après la scission confédérale de décembre 1921, Jean Fleur milita aux métaux CGTU.


Dans la même rubrique

FONTS OLIVERAS, Faustino
le 24 mars 2024
par R.D.
FORTEL, Adolphe
le 31 décembre 2023
par R.D.
FOCACCI, Mario
le 15 septembre 2023
par R.D.
FLORES, Diego
le 15 décembre 2022
par R.D.
FLORES GONZALEZ, Gaspar
le 13 décembre 2022
par R.D.