Le 19 septembre 1894 Joseph Grandjean avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion de France à lui « notifier en cas de découverte ». L’arrêté lui avait été notifié en octobre suivant à Moret. Il était en service sur le territoire français. Toutefois l’indicateur signant Leal tout en confirmant qu’il était bien un « anarchiste convaincu », ajoutait qu’il ne faisait plus rien depuis la révocation de son frère, lui aussi anarchiste. Lui-même n’avait pas été révoqué de son emploi suite au soutien du directeur des postes de Genève.
S’agit il de l’un des frères Granjean, signalé à l’aitomne 1891 comme mebre d’un groupe de cambrioleurs et faux monnayeurs anarchistes, dont faisaient entre autres partie Ferdiand Panchard (ou Cauchard), Heller (ou Keller), Lanner, Girard soit Van Gestel, Gauthier et Paris, ces trois derniers déserteurs français, groupe qui était en contact avec celui de Moise Ardaine ?.