
Marié à María Joaquina Gargallo dont il aura deux fils (Joaquin et Rafael), Juan Pascual Pascual s’était établi à Foz de Calanda (Teruel) où il militait à la CNT. Lors de la chute du Front d’Aragon, il avait gagné Barcelone avant de passer en France lors de la Retirada. Il avait sans doute été interné dans divers camps, puis enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) pour aller travailler aux fortifications de la ligne Maginot. Fait prisonnier fin mai 1940 à Saint-Dié lors de la percée allemande, il avait été interné au Stalag V-D à Strasbourg (matricule 2809) puis, le 13 décembre 1940 déporté au camp de concentration de Mauthausen (matricule 5111). Le 29 mars 1941 il était transféré au camp de Gusen (matricule 11421) où il décédait le 8 décembre 1941.
Son nom figure sur la plaque inaugurée en 2010 à Foz Calanda en mémoire des 5 citoyens morts dans les camps nazis.