Le 3 février 1887, André Livenais, fendeur d’ardoises, se mariait à Angers (Maine-et-Loire) avec Marie Aubert.
Le 15 janvier 1893, 400 personnes, dont Livenais, assistaient à une réunion anarchiste salle du Commerce à Paris.
Le 29 janvier 1893, l’indicateur N° 2 indiquait que Livenais était partisan d’organiser une grande manifestation dans la rue, en vue de tenter un grand coup et de prendre d’assaut les bureaux de placement, notamment ceux de la rue Saint-Denis et de la rue Française.
Le 21 avril 1893, Livenais et sa femme, assistaient à une réunion familiale, 52 rue Chapon, pour le retour de Francis.
Le 1er juillet 1893, il était présent parmi 500 personnes à la conférence de la salle du Commerce sur « l’inquisition bourgeoise, le passage à tabac, la torture officielle, les réclamations sur les cruautés commises dans les prisons et dans les bagnes ».
Le 2 juillet, Livenais était à la salle Georget, 31 rue Aumaire pour assister à une soirée organisée dans le but de recueillir des fonds, pour organiser une grande soirée familiale, à la salle du Commerce, en commémoration de l’exécution de Ravachol.
Le 13 août 1893, il se trouvait au meeting organisé par le Comité de la grève générale, à la salle Favié, rue de Belleville, parmi les 500 participants.
Le 14 août 1893, Livenais et sa femme assistaient à une réunion électorale, 221 rue Saint-Denis, aux écoles, où les anarchistes appellent à l’abstention.
Le 18 août, le couple Livenais était présent à une réunion abstentionniste, au préau de l’école, 104 rue de Belleville.
Il figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes du 26 décembre 1893 (sous le nom de Livenet). Il demeurait 7 cité Jarry. Sa femme, fabricante d’abats, était également considérée comme anarchiste.
La perquisition à son domicile 90 quai de la Loire, le 1er juillet 1894, ne donnait aucun résultat. Il était arrêté.
Sur l’état récapitulatif du 31 décembre 1894, figurait Auguste, André Livenet, qui habitait 9 rue de Bondy et sa femme née Marie Aubert y était également inscrite. Sur l’état du 31 décembre 1896, Livenet était recherché et considéré comme dangereux. L’état de 1901, indiquait qu’il avait quitté le département de la Seine. Son dossier à la Préfecture de police portait le n° 159.519.