En 1886 François Niethammer participait avec son jeune frère aux réunions de La Jeunesse antipatriote. Le 10 octobre 1886, lors d’une réunion de la Ligue des antipatriotes (voir Niquet) tenue salle Droz (rue de Richelieu) il avat annoncé qu’ il était l’objet d’un mandat d’arrêt et qu’un mouchard était présent dans la salle de café en bas de la salle de réunion. Plusieurs compagnons — dont Pons qui avait menacé de poignarder le mouchard — étaient descendus dans le café où ils interrogèrent le prétendu mouchard qui faisait semblant de dormir et prétendit attendre quelqu’un. Au retour dans la salle de réunion, Nielhammer, selon un indicateur, s’était écrié : « Et puis je m’en fous, je n’ai plus rien à craindre. J’ai donné les deux bombes à Bidault ; quand aux deux cartouches de dynamite, je les ai cachées… Et si quelqu’un vient encore chez mon père, je mettrai le feu à la maison, quitte à tout faire sauter ». A ce moment le garçon de café était venu prévenir que les anarchistes étaient toujours surveillés par l’individu suspecté et pour clore la séance Bidault, Jahn et deux autres compagnons avaient alors entonné La Carmagnole et La Dynamite. Il était signalé en 1886 dans les réunions du groupe La Sentinelle révolutionnaire du XVIIIe arrondissement et en 1887 dans les réunions du groupe Les Libertaires du XXe (voir Louiche)
Il demeurait avec ses parents 15 rue Berthier à Pantin. En avril 1887, lors d’une réunion de la Ligue des antipatriotes, il avait signalé que plusieurs agents s’étaient rendus chez ses parents pour les engager à le détourner de ses idées.
En mars 1892, lors des rafles suivant l’attentat de Ravachol, il faisait depuis u n an son service militaire en France.